Ces marques qui profitent des soldes pour vendre au prix fort leurs nouvelles collections
Dans son article intitulé " Ces marques qui profitent des soldes pour vendre au prix fort leurs nouvelles collections ", Le Figaro analyse les stratégies employées par les grandes enseignes de prêt-à-porter pendant les soldes d'hiver. L'objectif de ces stratégies est double : écouler les stocks invendus tout en suscitant l'engouement des clients pour les nouvelles collections.
Avec l’apparition de nouvelles périodes de promotions au cours des dernières années, les ventes privées, et le développement des canaux de ventes en seconde vie, les soldes ne représentent plus l’unique période au cours de laquelle les consommateurs peuvent acheter en boutiques à des prix remisés.
Pour autant, cette période reste cruciale pour nombre d’enseignes. Les soldes revêtent une importance cruciale pour l’ensemble du marché du prêt-à-porter, amplifiée par la réduction du trafic et du chiffre d’affaires observée chez soixante enseignes de l’Alliance du commerce au cours du mois de décembre dernier. Cette pression sur le trafic tire ses racines dans de multiples aspects : concurrence de l’ultra low-cost, essor de la seconde main, le tout dans un contexte de forte pression sur le pouvoir d’achat des ménages.
Ainsi, l’enjeu des soldes pour les retailers ne va pas seulement résider dans la capacité à écouler les collections en cours, mais également de générer du trafic, en inversant la tendance 2023 particulièrement tenace. Ainsi on peut s’attendre à la fois à des prix fortement remisés, mais également à des avant-collections été très travaillées, au moins pour les enseignes qui ont pu bénéficier des ressources pour les préparer au mieux. Xavier Bailly, associé chez Eight Advisory souligne «Les enseignes qui profitent le plus des soldes sont celles qui misent à la fois sur de fortes remises et des collections d’avant saison. Tout le monde cherche à le faire, mais il faut des moyens et une capacité d’anticipation forte sur les tendances.»
Retrouvez la version complète de l’article de Mathilde Visseyrias publié dans « Le Figaro », cliquez-ici.